Il existe de plus en plus d’objets connectés pour enfants, sous forme de bracelets, de montres ou de médaillons, permettant de savoir où il se trouve et quelle a été son activité pendant la journée.
Selon une étude* d’AVG AntiVirus (groupe Avast), la majorité des parents (65 %), issus de différents pays, sont favorables à ce que leurs enfants, dès 10 ans, portent ce type d’appareils. En France, c’est le cas pour 63 % des personnes interrogées, contre 80 % au Brésil, et seulement 47 % en Allemagne.
Plus de deux tiers des français (67 %) jugent important de savoir où se trouvent leurs enfants. De plus, 61 % d’entre eux sont convaincus que ces appareils connectés devraient être utilisés pour surveiller les activités jugées « néfastes » de leur progéniture, comme par exemple le temps passé devant les écrans. Seuls 55% jugent acceptable le fait de surveiller les habitudes alimentaires des enfants et 52% des français estiment que ces objets connectés devraient permettre de déterminer si un enfant perd ou prend du poids. En revanche, les parents ne sont pas prêts à partager ces infos avec n’importe qui : les personnes interrogées ont indiqué qu’à l’exception des parents, les médecins sont les seules personnes qui devraient être autorisées à accéder aux données personnelles d’un enfant. 55 % jugent cette possibilité utile (69% pour les Français). Le partage de ces données avec d’autres professionnels tels que les enseignants ou infirmières scolaires, est jugé inacceptable.
*Etude menée par l’agence Trajectory auprès de 3 558 personnes interrogées dans cinq pays : États-Unis (1 011), Royaume-Uni (1 035), Allemagne (502), France (508) et Brésil (502).




